Les journées d’Arnauld Mercier sont bien remplies. Notre nouveau directeur sportif n’a pas tardé à entrer dans le vif du sujet. Nous l’avons rencontré afin qu’il nous expose sa philosophie et sa méthode de travail, dans une fonction qu’il découvre et qui semble déjà lui aller comme un gant.

Comment avez-vous abordé votre nouveau job ?

Je souhaite avant tout que les choses soient bien organisées. Que le travail soit bien réparti entre toutes les composantes du club. Je me suis d’abord mis à l’écoute de chacun afin de cerner au mieux le fonctionnement interne du club. Je suis là pour fluidifier le quotidien de tous, afin que l’environnement de travail soit optimal.

Comment cela se traduit-il concrètement ?

Il y a un tas de petits éléments qui peuvent paraître anodins, mais qui, mis ensemble, permettent d’avancer. Chaque détail est important. Je veux par exemple que le coach puisse être serein dans son job, qu’il ne soit plus dérangé toutes les dix secondes par l’un ou l’autre. Je suis là pour l’aider et le placer dans les meilleures conditions, car c’est à lui que revient la décision finale. Optimaliser la relation avec le staff médical est également essentielle. J’ai aussi demandé aux joueurs qu’ils coupent leur portable trente minutes avant le début de chaque séance. Ils doivent être focus sur leur boulot et ne plus se disperser. La concentration doit être maximale. On est tous là pour travailler et les joueurs doivent être à fond dans leur entraînement dès le début.

On vous sent aussi très proche du groupe, non ?

Je veux nouer une relation privilégiée avec les joueurs. Echanger avec eux. Ils doivent se rendre compte de la chance qu’ils ont d’être joueur professionnel. C’est un discours au quotidien. Soyons cohérents dans notre cadre de travail et plaçons tous l’identité du club au-dessus de tout. Vous savez, je n’ai rien inventé et il n’y a rien de sorcier dans cette méthode. Cela s’appelle simplement du bon sens et je ne fais qu’essayer de reproduire ce qui m’a été appris au long de ma carrière. J’estime que nous disposons d’un bon groupe, qui est réceptif et qui a envie de bosser.

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Sera-t-il encore renforcé ?

Nous travaillons encore sur plusieurs dossiers. Il est important d’amener de l’expérience pour encadrer la jeunesse. Les anciens ont un devoir de transmission et un leadership à assumer.

Ce samedi soir, c’est Dessel qui figure au menu. Votre avis sur ce match ?

Nous l’aborderons sans plusieurs éléments, suspendus ou blessés, mais avec le concours aussi de plusieurs renforts, qui sont qualifiés. Pour Maydana, nous sommes toujours dans l’attente de la régularisation de sa situation administrative. L’objectif numéro 1 face à Dessel, c’est de réenclencher une dynamique positive, de retrouver le goût de la victoire. Je pense qu’il y a eu une prise de conscience générale. Maintenant, il faut traduire cet état d’esprit sur le terrain. Il faut des actes.

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