Il fait partie des personnes les plus précieuses de l’organisation de notre club ! Un maillon indispensable au bon fonctionnement quotidien et qui ne compte jamais ses heures pour placer nos joueurs dans les meilleures conditions.

Nous avons rencontré Sylvain Baumont, le magasinier de notre noyau A, mais pas seulement. Ses casquettes sont multiples, car il est tellement habile de ses mains qu’il est capable de remettre en état n’importe quel objet défectueux, quand il ne se met pas au service de notre école des jeunes. Vous l’avez compris, Sylvain est une perle rare…Après avoir effectué une carrière professionnelle de 47 ans (!!!) dans la même boîte, aux Ateliers François de Sclessin en tant qu’ajusteur, il fait profiter notre club de ses talents multiples.

Sylvain, raconte-nous un peu ton parcours !

J’ai 69 ans, dont une bonne cinquantaine passés dans le milieu du foot ! J’ai d’abord été trésorier de l’école des jeunes de Montegnée, avant de devenir délégué et de passer par de nombreux clubs de la région, comme Huy, Verviers, Sprimont, Beaufays ou Braives. Avec même un crochet par Tamines. J’ai suivi mon fils, qui entraîne les jeunes. J’ai également été délégué à la Villersoise, en P1, avec un certain Luc Ernes comme coach. Un fameux personnage ! Il y a six ans que je suis à Seraing et c’est ma troisième saison comme magasinier. J’ai répondu à l’appel de Vincent Ciccarella, qui cherchait un remplaçant à Hubert, Léon et Dany.

Que représente exactement cette fonction en termes de présence ?

Oh, c’est bien simple : elle occupe absolument tout mon temps “libre”… Quand il y a deux entraînements sur la journée, je suis au stade de 6 heures du matin à 18 heures. C’est fatigant, évidemment. Il faut tout préparer pour les joueurs avant la première séance et ensuite lessiver tous les équipements pour qu’ils soient prêts pour l’après-midi. Vous savez, chaque joueur dispose à peu près de 40 pièces, quand on additionne les bas, les shorts, les t-shirts, les k-ways etc… Hormis pour les gardiens, qui aiment bien de disposer de leur équipement spécifique, les joueurs n’ont rien à apporter pour l’entraînement, hormis leur…gel de douche.

On imagine que cela nécessite une fameuse organisation !

Je dispose de 6 machines à lessiver et de 5 séchoirs…qui tournent à plein régime ! D’ailleurs, j’en profite pour lancer un appel à Saint-Nicolas (sic…) : s’il pouvait m’apporter de nouvelles machines, ce serait un merveilleux cadeau ! (rires). En moyenne, je fais tourner deux fois les machines par jour. J’ai 30 joueurs, mais aussi le staff technique et le staff médical, à équiper. Mais je prends beaucoup de plaisir, car l’ambiance avec les joueurs et le staff est excellente. Pour les rencontres officielles, on part avec quatre jeux d’équipement, deux de chaque couleur, sans oublier les couvertures et les anoraks pour le banc. Mon seul regret : que mon épouse ne m’accompagne pas dans ma passion, car j’aimerais qu’elle soit plus souvent présente à mes côtés…

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Des anecdotes à dévoiler en exclusivité mondiale ici, peut-être ?

Il y a toujours des cas spéciaux dans un vestiaire (rires). Axel Bonemme est assez exigeant, mais je l’ai mis au pas (rires). Djoujou est celui qui me procure le plus de boulot, car il utilise absolument tout son casier lors de chaque séance… Wagane est le plus comique : toujours souriant et de bonne humeur. En règle générale, les Africains sont les plus frileux et ceux qui réclament le plus de couches différentes en hiver. Mais je dois dire qu’aucun n’est désagréable. Chacun a son caractère et il faut l’accepter et s’adapter.

Quel est ton meilleur souvenir ?

J’ai beaucoup de souvenirs, mais le meilleur est en attente, puisque je n’ai pas encore connu les joies d’une montée avec le club…

T’es-tu fixé une limite en tant que magasinier ?

Non. Dieu seul le sait…Ce qui est certain, c’est que je ne me vois pas rester toute la journée affalé dans mon canapé !

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