D’une certaine manière, le Beerschot qui se produira au Pairay samedi à 16 heures, fait partie de l’histoire du RFC Seraing. Et les confrontations importantes face aux Anversois constituent plutôt de bons souvenirs pour les Métallos. Avec notamment, ce magnifique dimanche de mai 1982.

Pus de 3.500 supporters se sont massés dans le virage de droite, au stade Olympique du Kiel. Ils ont chanté durant toute la rencontre. Ils n’ont jamais perdu espoir. Pour être champion, Seraing absolument gagner car il compte un point de retard sur son adversaire du jour, qui lui peut se contenter d’un match nul.

Arrive la 79e minute. Coup franc. Un des deux Péruviens, l’avant-centre, Percy Rojas s’empare du ballon. Il frappe au ras du sol,  De Bree le gardien du Beerschot relâche dans les pieds d’Ido Cremasco qui tire à bout portant. Les dix dernières minutes seront intenses. Finalement 0-1 est le score final. Seraing dépasse le Beerschot et s’offre l’élite.

Marinko Rupcic, capitaine des Métallos se souvient : « Nous n’avions rien changé à nos habitudes. Pourquoi l’aurions-nous fait puisque nous venions enfiler 11 succès d’affilée. Yves Baré n’a pas voulu modifier notre préparation. Mais on ne va pas se mentir, il existait une grosse pression. Le Beerschot s’appuyait sur une très bonne équipe. D’ailleurs lors du Tour Final, il a tout gagné, effectuant de la sorte le grand saut en notre compagnie ».

En janvier 2022, Sérésiens et mauves Anversois se sont à nouveau retrouvés face-à-face pour un duel déterminant. En jeu : le maintien en première division.

Les hommes de Jean-Louis Garcia ont mis fin à une série de sept défaites consécutives en s’imposant 2-1. Le premier but est tombé suite à un penalty, pour faute de Biebauw sur Bernier,  transformé par Georges Mikautadze (40e, 1-0). À la pause chez les Anversois, Pierre Bourdin a cédé sa place à Lawrence Shankland, qui a égalisé (49e, 1-1). Seraing a repris la direction des opérations, suite à un raid de Georges Mikautadze sa frappe s’est écrasée sur le poteau, mais Youssef Maziz a bien suivi pour sceller le sort des débats (57e, 2-1).

Elias Spago, Maïdine Douane, Gérald Kilota et Mathieu Cachbach faisaient partie du groupe victorieux.

Ces trois points ont contribué au sauvetage des Métallos tandis que le Beerschot ne pouvait éviter  la relégation.

Cette fois, on n’est pas encore au stade « ça passe ou ça casse »,  mais un succès viendrait relancer la machine, c’est certain. Actuellement, le Beerschot est deuxième, ce qui promet un véritable choc.

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