Le second entraînement de la journée vient de se terminer ce mardi à Spa.

Exténués, les joueurs vont profiter d’un peu de détente dans le jacuzzi du superbe Domaine de la Fraineuse, où ils ont établi leurs quartiers pour la semaine.

Juste avant de goûter aux plaisirs aquatiques, Randy Giargiana s’est assis à nos côtés. Pour évoquer son parcours, ses ambitions et sa passion pour…Marcelo (tiens donc…).

Marcelo

“Pas seulement pour la ressemblance physique, hein !” s’écrie Randy, avant de développer. “Je m’identifie vraiment à son style de jeu. Il essaie toujours de jouer simple. Si je dois arriver à me faire une petite place dans le monde du foot, c’est ce jeu-là que j’essaierais de montrer, toute proportions gardées.”

A presque 22 ans (il les fêtera le 22 novembre prochain), Randy sort d’une saison paradoxale sous les couleurs de Sprimont. En effet, si son équipe n’a pas répondu à l’attente, il a quant à lui régulièrement été mis en exergue pour ses prestations.

“C’était compliqué, en effet. Pour tout le club. Pourtant, je reste convaincu que notre noyau recelait pas mal de qualités, mais la sauce n’a pas pris. C’est difficile à expliquer en fait… Moi, j’ai essayé de faire de mon mieux.”

C’est à 6 ans qu’il s’affilie à Grivegnée, où il restera jusqu’à ses 16 ans. Après un petit détour par Chaudfontaine, il dépose ses bagages au RFC Liège, où il va croiser la route d’un certain Patrick Tamburrini.

“Il m’a énormément appris et j’en garde un excellent souvenir !” s’écrie Randy.

Ensuite, cap sur l’AS Eupen, pour un bail de 4 saisons. Il quitte les Pandas aux portes du noyau A pour rallier Sprimont.

“Je conserve un souvenir un peu amer de la fin de mon parcours à Eupen. Je pense que j’aurais pu revendiquer quelque chose dans le noyau A mais j’ai été victime d’un accident de moto lors de ma dernière saison et il m’a causé un lourd préjudice. J’ai été sur la touche longtemps et cette blessure a considérablement freiné ma progression. Si j’ai des regrets ? Oui et non, car ce n’est pas moi qui ai choisi…”

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Le foot, c’est sa vie et il compte bien mettre tous les atouts dans son jeu pour réussir.

“Je vais avoir 22 ans. Il est donc temps de franchir un cap. Je me donne encore 2 ans pour faire mon trou. Je pense que j’en suis capable et que venir à Seraing constitue une très bonne alternative pour moi. Ici, j’ai découvert un environnement très professionnel. A vrai dire, je ne m’attendais pas à ça !”

Et d’expliquer son ressenti.

“Franchement, c’est ce qu’il me fallait. J’ai besoin d’être bien entouré pour m’épanouir. A Seraing, tout est très bien structuré pour nous. Je retrouve le même environnement qu’à Eupen en fait, à un niveau sportif inférieur. Par exemple, j’ai dû effectuer des tests spécifiques avant la reprise pour combler les déficits qui avaient été décelés. Les entraînements sont très bien conçus. Et les infrastructures sont remarquables.”

Comme celles de la Fraineuse, d’ailleurs !

“Tout à fait ! Même si le stage est très éprouvant (sic). On bosse dur ! Ce stage fait du bien à tout le groupe, car il nous permet de mieux nous connaître et de ne penser qu’au foot. En arrivant à Seraing, je connaissais déjà Alessio Cascio et Junior Sambu Mansoni, mais je me suis vite fondu dans le noyau. J’ai été très bien accueilli. On parle tous la même langue : celle du foot !”.

Randy évoque aussi ses premiers pas sous notre vareuse.

“Cela ne se passe pas trop mal, je pense. Disons que je n’ai pas encore été vraiment mauvais (rires). Je dois m’habituer au 3-5-2, un système dans lequel je n’ai jamais joué. Mes ambitions sont toujours les mêmes : j’ai envie de faire quelque chose de bien avec Seraing. Monter avec le club, ce serait top. Mon but, c’est d’évoluer un jour en D1A. Je travaille pour ça !”

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