Nous accueillons au club, pour un stage de trois semaines, Lorena, 21 ans, qui suit des études en communication et rêve d’embrasser une carrière de journaliste sportive.

Notre jeune stagiaire a réalisé sa première interview ce jeudi, en rencontrant notre gardien Guillaume Dietsch !

Lorena : Le match face à Zulte-Waregem ne vous a pas permis de remporter trois points très importants, mais qu’avez-vous pensé de votre prestation personnelle et de la performance de l’équipe ?

G. Dietsch : Je dirai que ma prestation a été correcte, j’ai fait l’arrêt qu’il fallait sur le face-à-face avec Gano, mais malheureusement, le ballon retombe dans les pieds de l’attaquant qui marque. Derrière, j’ai notamment également arrêté un tir dévié par Yahya, mais cela n’a pas permis à l’équipe de remporter ce match malheureusement. Je pense qu’on a fait un bon match, mais face à un bloc bas comme l’a proposé Zulte-Waregem, il était très compliqué de trouver les espaces et les dernières passes pour arriver au but. On a eu des occasions, mais on n’a pas su les concrétiser malheureusement.

Lorena : L’équipe reste dans une spirale négative au niveau des points, que pensez-vous qu’il faille corriger pour stopper cette série ?

G. Dietsch : Je pense que je ne suis pas le mieux placé pour parler de cela parce que j’évolue dans le secteur défensif. Mais de mon point de vue, je pense qu’il nous manque un peu de réussite, à l’image du poteau d’Yves.

Lorena : Quel est votre état d’esprit actuel, après ces défaites successives et avant d’entamer le sprint final, avec les cinq dernières rencontres de la saison qui se profilent ?

G. Dietsch : On garde le moral, ce n’est pas toujours évident, mais on essaye de garder la tête haute et de ne rien lâcher, parce que l’on peut toujours aller chercher cette place de barragiste, voire même plus. Après, si on doit disputer les barrages, on aura deux manches pour nous maintenir et ainsi atteindre l’objectif. Cela pourrait être très beau ! On garde le moral, rien n’est jamais fini.

Lorena : Affronter le Club de Bruges constitue une source de motivation naturelle : comment devez-vous aborder ce match ?

G. Dietsch : Il faut aborder ce match avec sérieux et humilité, car on sait que le Club de Bruges n’est plus à présenter. Si on y va en pensant qu’on va leur mettre 3-0, on se met les doigts dans l’œil… Obtenir un partage serait déjà un excellent résultat. On peut toujours espérer la victoire, cela va être compliqué, mais tout est possible en un match donc on y va avec sérieux, motivation et humilité. On a travaillé à l’entraînement de la même manière que durant toute la saison.

Lorena : Pour cette belle rencontre, le public sera présent en nombre, avez-vous un message à adresser aux supporters ?

G. Dietsch : Oui, qu’on compte sur eux, qu’on compte sur eux jusqu’au bout et qu’on a sentis qu’ils étaient présents à Zulte. Cela nous a fait du bien, on a besoin d’eux plus que jamais pour les derniers matchs parce qu’il nous faudra encore ce petit plus en motivation pour arriver à nos fins.

Lorena : Pourquoi avez-vous voulu devenir joueur de foot professionnel ?

G. Dietsch : D’abord parce que le foot, c’était ma passion et que je joue depuis petit. J’ai toujours aimé faire ça et après quand j’ai su qu’être professionnel c’était accessible, c’est devenu un objectif et je l’ai atteint et j’en suis très content. Ce n’est pas une fin en soi, chez les professionnels ce n’est que le début d’une carrière donc il y a encore beaucoup de choses à prouver et beaucoup de choses à faire.

Lorena : Avez-vous une personne dans le milieu du football que vous appréciez ou que vous considérez comme votre idole ? Si oui, pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

G. Dietsch : Je n’ai pas vraiment d’idole ou de personne que j’admire particulièrement, mais c’est vrai qu’il y a des gardiens que j’aime bien, que je regarde, dont je m’inspire et notamment Manuel Neuer. Donnarumma en ce moment est très bon, Ter Stegen également.

Lorena : Et Thibaut Courtois ?

G. Dietsch : Courtois, aussi, il est bon, faut avouer (rires).

Lorena : J’espère que vous allez devenir comme eux un jour !

G. Dietsch : Merci, c’est gentil ! Oui, je l’espère.

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