Tout sourire, Danijel Milicevic est visiblement heureux de lier sa destinée avec nos Métallos.

Après avoir paraphé son contrat et posé pour la photo, il a livré ses premières impressions. En français, lui qui manie pas moins de cinq langues :

Les ambitions

“J’ai été séduit par l’ambition du club et le discours du président, que je connais depuis longtemps. J’étais venu au stade lors du match contre Westerlo et, malgré la défaite, j’ai vu une bonne équipe de Seraing. Cela m’a aidé à poser mon choix. Je pense que mon style de jeu colle bien avec la philosophie prônée par Emilio Ferrera, un coach que je connais et contre qui j’ai souvent joué (rires).”

L’équipe

“L’équipe a très bien commencé la saison et je vais tout faire pour l’aider à se maintenir en haut du tableau. C’est une saison particulière à bien des égards et sportivement aussi, avec deux montants possibles sur seulement sept équipes (ndlr : puisque les Espoirs du Club de Bruges ne peuvent pas monter). Je viens aussi pour aider les jeunes à progresser. J’ai 34 ans maintenant et une belle expérience derrière moi.”

Sa carrière

“Il y a 11 ans que je suis en Belgique et ma priorité était de rester ici, où je me sens vraiment bien. J’ai évolué aux quatre coins du pays, de Eupen à Gand, en passant par Charleroi et j’ai été bien accepté partout. Mes entraîneurs successifs m’ont souvent confié le brassard, car ils estimaient que j’avais l’âme d’un leader, mais je n’ai jamais rien revendiqué. Depuis la fin de la saison dernière et mon départ d’Eupen, je suis allé passer quelques semaines à Belgrade et puis je me suis entraîné à Lugano (Suisse) pour rester en condition. Je me sens bien physiquement.”

La D1B

“Je connais bien ce niveau du foot belge, car je suis déjà monté à deux reprises de D2 en D1, avec Charleroi et Eupen. J’ai également eu la chance de fêter un titre de champion avec La Gantoise et de découvrir la Champions League. Pour en revenir à la D1B, je pense que le niveau est intéressant et il suffit de regarder le début de saison du Beerschot et de OHL en D1A pour comprendre que l’écart entre les deux divisions n’est pas si énorme que cela. Je suis convaincu que le Seraing actuel pourrait rivaliser avec des formations de l’élite. Le plus dur, c’est d’arriver en D1A, et ensuite d’y rester. Dans une saison, il y a des moments-clés à ne pas louper.”

Le 77

“Le 7 a toujours été mon numéro fétiche. A Charleroi, il était déjà pris et j’ai alors opté pour le 77. Depuis, ce numéro m’a plutôt porté chance et j’ai toujours voulu le conserver.”

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