Ce samedi soir, toutes les personnes pour qui le RFC Seraing représente quelque chose ont reçu une fameuse gifle.

Nous nous devons dès lors de démarrer ce billet par de sincères excuses aux spectateurs présents hier au Pairay, mais aussi à tous ceux qui n’étaient pas au stade, et qui ont été meurtris et choqués à l’annonce du résultat de ce non-match.

Nous aurions tant voulu qu’ils apprennent que notre club avait signé une prestation pleine de courage et de volonté de se surpasser, quand bien même la défaite eut été au rendez-vous.

Nous aurions tant souhaité que Thomas Didillon, notre invité, regagne la Lorraine avec le sentiment que ses anciens partenaires étaient sur la bonne voie.

Nous aurions tant espéré que toutes les personnes qui se démènent dans l’ombre au quotidien pour faire avancer le club ou les membres de notre école de jeunes, dont des dizaines de représentants avaient une nouvelle fois fait honneur au blason plus tôt dans la journée, soient fiers de leurs couleurs.

Hier, nous avons tous eu mal, nous avons tous reçu un fameux uppercut.

Mais c’est maintenant que nous devons, tous ensemble, réagir et relever la tête. Car rien n’est perdu et les raisons d’y croire encore demeurent plus que jamais là.

Evoquer l’aspect sportif de cette rencontre est un exercice périlleux. Semblant d’emblée tétanisés, nos joueurs n’ont jamais donné l’impression d’être capables de l’emporter, alors que Deinze évoluait complètement libéré et sans le moindre complexe.

Cinq buts et deux nouvelles exclusions plus tard, le verdict était sans appel pour nos Métallos, même si Hilaire Momi, pour ses débuts en équipe-fanion, avait décoché un missile pour tenter de sauver un honneur bafoué.

Même si Moussa Gueye avait enfin pu retrouver les terrains lors d’une rencontre officielle.

Nos joueurs vous doivent, nous doivent, se doivent une fameuse revanche !

La fiche technique 

Seraing : Mfa; D’Onofrio (46e Sahraoui), Rentmeister, Bojovic, Bonemme; Camara, Pierrot, Cascio (69e Gueye), Senakuku (46e Bamba), Momi, Bossekota.
Deinze : Vandenberghe; Buysse (81e Libbrecht), Ivens, Cornelis, Delacourt, Van Der Beke (75e J. Heyvaert), De Neve, Stock (61e Ntambue), Vermeulen, Vandamme, Mezine.

Arbitre : M. Vermeiren.

Cartes jaunes : De Neve, Pierrot, Bojovic, Bonemme, Cornélis.

Cartes rouges : Rentmeister (41e) et Sahraoui (71e) – 2 jaunes pour chaque joueur

Les buts : 17e Mezine (0-1), 33e Vandamme (0-2), 74e Ntambue (0-3), 80e Mezine (0-4), 89e Momi (1-4), 90e Libbrecht (1-5).

Les réactions

Pour son premier match sous notre tunique, Axel Bossekota s’est beaucoup démené. Il a accepté de livrer ses impressions.

“Evidemment, j’ai vécu un match très compliqué, comme tous mes équipiers. Il est impératif qu’une remise en question soit réalisée et que nous travaillions encore plus pour remédier à cette situation. Nous devons aussi rester soudés et montrer que nous sommes des hommes ! La direction du club a fait les efforts nécessaires et nous devons lui renvoyer l’ascenseur. C’est à nous de nous battre pour montrer autre chose aux supporters ! Là, on n’a pas osé jouer et on a manqué de maturité. Mais rien n’est fini ! J’estime que nous disposons d’un très bon coach et que les objectifs du club peuvent encore être atteints.”

De son côté, Petar Bojovic était forcément abattu, mais très réaliste au moment de commenter cette soirée.

“Je suis triste. Triste et gêné. Il est clair que si nous continuons à évoluer avec cet état d’esprit, nous n’y arriverons pas. Nous devons tous nous regarder dans la glace, et moi le premier, car j’ai loupé ma première mi-temps. Il est primordial que nous formions un vrai groupe et que l’individualisme disparaisse. Le collectif est capital et les problèmes que nous connaissons ne sont pas dus au coach. Avec les résultats de ce soir et les victoires de nos concurrents directs, la situation devient compliquée, mais tant que c’est jouable mathématiquement, nous avons le devoir de nous secouer et de nous donner à fond.”

Lors de la conférence de presse, au cours de laquelle on aura loué le comportement exemplaire et très sportif de Geoffrey Claeys, l’entraîneur de Deinze, Drazen Brncic a eu ces mots.

“Je ressens une grande tristesse. Mes joueurs n’ont pas montré qu’ils étaient dignes de porter le maillot du club ce soir…”

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